Ronald Augier
01 Nov
01Nov

Confronté au ralentissement de la croissance, Pékin multiplie les annonces de soutien sectoriel, mais est réticent à apporter une aide directe aux Chinois eux-mêmes, qui préfèrent épargner plutôt que consommer, analyse, dans sa chronique, Harold Thibault.

Voilà des semaines que les autorités chinoises font comprendre qu’un plan de relance est en préparation. Si décision il y a, elle pourrait être entérinée par les législateurs du Parti communiste chinois, l’Assemblée nationale populaire, dont le comité permanent se réunira du 4 au 8 novembre. L’ampleur du plan est l’une des inconnues. L’autre incertitude concerne les secteurs de l’économie que le pouvoir compte soutenir. Le ciblage des mesures sera un choix d’orientation politique majeur, un choix de société. Des mesures qui renforceraient l’Etat, ou les gouvernements locaux extrêmement endettés qu’il faut renflouer, accroîtraient encore la place de la puissance publique chinoise, tandis que des mesures amples de soutien à la consommation profiteraient aux ménages. Derrière, il s’agit de savoir quelle Chine le président Xi Jinping entend façonner.

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