L’ancien leader du groupuscule extrémiste noir Tribu Ka, qui avait été placé en garde à vue lundi à la DGSI, a été relâché mercredi. « Les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l’enquête préliminaire », a fait savoir le parquet de Paris.
Placé lundi en garde à vue à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour des soupçons d’ingérence étrangère, le suprémaciste noir Kemi Seba a été relâché mercredi sans poursuites, a appris Le Monde auprès du parquet de Paris, jeudi 16 octobre. Sa garde à vue, qui avait commencé dans l’après-midi de lundi, a été levée mercredi en fin de journée. « Les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l’enquête préliminaire », a ajouté le ministère public.
Selon son avocat, qui a vivement dénoncé cette garde à vue, Kemi Seba était interrogé dans le cadre d’une enquête ouverte pour « intelligences avec une puissance étrangère (…) en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France » – une infraction criminelle passible de trente ans d’emprisonnement, a-t-il précisé à l’Agence France-Presse. Kemi Seba était également interrogé sur des soupçons d’« entretenir des intelligences avec une puissance étrangère (…) de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ». Une infraction passible de dix ans d’emprisonnement.